Publié dans Société

Suspension ou reprise des cours - La décision finale revient aux parents 

Publié le mardi, 14 octobre 2025

Aucune communication officielle n’a été émise le week-end dernier. La décision de reprendre ou de suspendre les cours a été l’initiative des responsables d’établissements scolaires pour la journée d’hier. Ceci d’autant plus que les manifestants ont sollicité une grève générale, engendrant la suspension des cours et du travail. Alors que la majorité des établissements ont suspendu les cours dans la Capitale, d’autres ont enchaîné la classe de demi-journée, effective depuis maintenant quelques jours. « Nous sommes en concertation régulière avec les parents d’élèves avant de prendre une décision. La plupart d’entre eux ont opté pour la reprise des cours, pour le bien de leurs enfants. D’autres refusent d’envoyer leurs enfants à l’école, par mesure de sécurité. Dans tous les cas, la décision finale revient aux parents », nous confie le directeur d’un collège privé sis en centre-ville.  

Pour les établissements qui ont décidé la reprise des cours, la présence n’est plus obligatoire comme avant. « Les élèves dont les parents gardent chez eux peuvent obtenir les leçons, exercices et devoirs à la maison, pour suivre le rythme de ceux présents en classe. Nous sommes en contact permanent avec les parents, notamment sur un groupe de discussion sur Messenger et sur Whatsapp. Tous les enseignants y sont présents pour donner les consignes », informe la directrice d’une école privée, voulant garder son anonymat. Il en est de même pour les établissements qui continuent de fermer leurs portes. « Les parents d’élèves peuvent soit récupérer les leçons et devoirs à l’école, soit les télécharger dans les groupes sur Messenger ou Whatsapp. Par contre, ils devraient rendre les devoirs en main propre à l’école », ajoute-t-elle.

Du côté des établissements publics, les avis des responsables divergent. Certains continuent à maintenir les cours, bien que le taux d’absentéisme des élèves soit élevé. D’autres sont pour la suspension des cours, d’autant plus que de nombreux enseignants ont rejoint les manifestants depuis la semaine dernière. Quoi qu’il en soit, le premier trimestre de cette année scolaire 2025-2026 semble compromis, au détriment des élèves. Les parents de ceux en classe d’examen craignent le pire avec l’évolution de la situation actuelle...

 

P.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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